jeudi 19 juin
Vous souhaitez installer des panneaux solaires sur votre toit mais vous hésitez entre les différentes techniques de pose ? Dans cet article, nous faisons le point sur l’intégration au bâti : fonctionnement, types de toits compatibles, prix d’une installation, avantages, inconvénients… Découvrez si l’intégration des panneaux à votre toiture est la solution la plus adaptée à votre projet et à votre budget.
Publié par Paul de Preville
Sommaire
Un panneau solaire intégré à la toiture ne se contente pas de produire de l’énergie : il remplace aussi une partie des tuiles ou des ardoises de votre toit.
Par exemple, un panneau photovoltaïque intégré au toit assure une double fonction :
Il capte l’énergie solaire et alimente votre foyer en électricité,
Il garantit l’étanchéité de la zone du toit qu’il occupe.
Cette installation solaire est visuellement discrète, et souvent plus jolie, car les panneaux sont encastrés dans la couverture et non au-dessus.
Remarque
Il existe aujourd’hui deux grandes techniques de pose pour installer des panneaux solaires sur une maison :
La surimposition, où les panneaux sont fixés sur le toit, espacés de quelques centimètres de la couverture.
L’intégration au bâti (IAB), où les panneaux remplacent une partie de la couverture.
Chez Ensol, nous abordons chaque projet avec un œil neuf tout en suivant un processus d’installation rigoureux. Voici les étapes d’une installation de panneaux photovoltaïques intégrés au bâti.
Chaque projet débute par une étude de faisabilité réalisée sur place par un professionnel afin de vérifier la configuration de votre toiture et sa compatibilité avec une pose intégrée à la toiture (visite gratuite et sans engagement).
En nous rendant directement sur place, nous prenons mieux en compte vos besoins/habitudes de consommation, la surface disponible sur le toit, l’orientation et l’inclinaison des panneaux, les zones d’ombre potentielles, la solidité de la charpente etc… Cela permet :
d’éviter les mauvaises surprises lors de la pose,
d’optimiser la disposition et le rendement de vos panneaux sur les 30 prochaines années,
de maximiser la rentabilité de votre installation solaire.
Avant de démarrer le chantier, il est obligatoire de déclarer l’installation solaire en mairie. Si les panneaux sont installés sur une maison existante, une déclaration préalable de travaux suffit.
Remarque
Le délai d’instruction est généralement d’un mois, mais il peut s’allonger à deux mois si vos panneaux se situent en zone classée ou à proximité d’un monument historique. Dans certains cas, l’ABF (Architecte des Bâtiments de France) doit analyser votre projet et vous accorder son autorisation pour installer des panneaux solaires.
En revanche, si l’installation en IAB est prévue sur une maison en construction, elle doit obligatoirement être déclarée dans le permis de construire du futur logement.
Une fois le chantier lancé, nos installateurs retirent les tuiles ou les ardoises sur la zone définie sur le plan de calepinage.
C’est une étape qui exige :
de la précision afin d’éviter d’enlever les mauvaises tuiles/ardoises,
de la délicatesse afin d’éviter de fragiliser la couverture conservée.
Généralement, des liteaux sont installés sur la charpente, puis recouverts d’un écran isolant. Ensuite, des cadres métalliques ou des rails d’intégration sont fixés pour recevoir les panneaux.
Autour de la zone dénudée, on installe des abergements, c’est-à-dire des pièces de jonction conçues pour empêcher une infiltration d’eau entre les panneaux et le reste de la couverture.
Les panneaux photovoltaïques sont ensuite fixés solidement, puis raccordés à l'onduleur ou aux micro-onduleurs, qui transforme(nt) le courant continu en courant alternatif, et au tableau électrique de la maison.
Une fois l’installation terminée, les panneaux doivent être raccordés au réseau public afin de vous permettre de percevoir la prime à l’autoconsommation et de bénéficier des tarifs de revente du Kilowatt-heure photovoltaïque.
Remarque
Le raccordement des panneaux est conditionné à l’obtention de l’attestation Consuel, ce qui implique souvent une visite technique afin de vérifier que l’installation est en bonne et due forme.
👉 Pour savoir si votre toiture est compatible avec une intégration au bâti et estimer vos futures économies, utilisez le simulateur ci-dessous. En 2 minutes, vous obtenez une estimation claire et personnalisée de votre projet (NB : on vous rendra quand même visite pour faire une étude sur place 😉).
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Si votre projet est soumis à des règles d’urbanisme strictes ou si une rénovation du toit est déjà prévue, l’intégration au bâti peut être la solution la plus adaptée à votre situation.
Votre installation solaire peut vite occuper une grande surface sur votre toit. Des panneaux intégrés à la toiture ont l’avantage de mieux préserver l’harmonie du toit et l’authenticité d’un lieu.
Remarque
C’est pourquoi en zone classée ou aux abords d’un monument historique, l’Architecte des Bâtiments de France peut imposer l’intégration au bâti des panneaux solaires.
Vous prévoyez de refaire votre toiture ou vous faites construire une maison ? Dans ces deux cas, intégrer les panneaux solaires au bâti permet d’économiser sur l’achat de tuiles ou d’ardoises et d’amortir vos panneaux solaires dès le départ.
Prenons un exemple : imaginons que pour alimenter une maison de 150m² avec des panneaux photovoltaïques, nous ayons besoin d’une centrale photovoltaïque de 5 kWc (Kilowatt-crête). Il faut alors 10 panneaux de 500W pour obtenir cette puissance ; or la taille d’un panneau solaire est d’environ 2m². Une fois posés, les panneaux solaires intégrés à la toiture couvre entre 20 et 25m² de toiture. Soit 20 à 25m² de tuiles ou d’ardoises en moins à commander.
Rappel
Si votre projet concerne une maison neuve, vous devez intégrer les panneaux dans votre permis de construire. Sinon, vous risquez de devoir déposer un dossier complémentaire, ce qui peut retarder les travaux.
Contrairement à la surimposition, qui s’adapte à de nombreux supports, l’IAB n’est pas passe-partout.
Voici la compatibilité des différents types de couverture avec une installation IAB :
Tuiles (terre cuite ou béton) : c’est possible ! Les tuiles mécaniques, plates ou canal sont toutes compatibles.
Ardoises : c’est possible mais l’installation demande plus de précaution. L’ardoise est un matériau fragile qui peut se fissurer facilement si elle est mal manipulée.
Tuiles béton plates : à confirmer. Certains modèles rendent l’étanchéité plus complexe autour des panneaux.
Tôle ondulée : incompatible. La tôle est trop fine et souple pour supporter une structure intégrée.
Toiture en bac acier : déconseillée. Les découpes à réaliser sont complexes et fragilisent l’étanchéité. La surimposition est ici préférable.
Au-delà du matériau de couverture, plusieurs autres critères doivent être pris en compte pour valider la faisabilité d’une intégration au bâti. Même avec le bon revêtement, une toiture mal orientée ou en mauvais état peut rendre l’opération peu rentable, voire risquée.
Voici les points à vérifier avant de vous lancer :
L’état général de la toiture : il serait peu rentable d’intégrer des panneaux solaires sur un toit refait récemment.
La solidité de la charpente : une installation en IAB implique de retirer une partie de la couverture. Il faut donc s’assurer que la structure supporte bien le poids des panneaux solaires pendant de nombreuses années.
L’orientation et l’inclinaison du toit : une pente de 15° à 35° orientée sud est idéale. Une orientation sud-est ou sud-ouest reste intéressante et une orientation nord est à éviter.
👉 Vous avez un doute sur la compatibilité de votre toiture avec l’intégration au bâti ? Utilisez notre simulateur ci-dessous pour nous en dire plus sur votre projet puis planifiez une visite technique avec l’un de nos experts. Chez Ensol, on vous dit franchement ce qui est possible et ce qui ne l’est pas.
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L’intégration au bâti offre un rendu soigné et discret mais elle présente aussi certaines limites :
Un coût plus élevé : l’intégration au bâti implique des travaux supplémentaires, ce qui tire son prix vers le haut (de plusieurs milliers d’euros).
Une installation plus longue et plus technique : retrait de la couverture, mise en place de la couche isolante, fixation des cadres, étanchéité… la pose exige un grand savoir-faire et une bonne coordination entre couvreur et électricien.
Des risques de sinistre : 99 % des sinistres liés aux panneaux solaires concernent des systèmes intégrés au bâti (source : enquête de Saretec).
A retenir
Bien choisir votre installateur est clé. En IAB, une pose bâclée peut entraîner des dégâts importants. Un professionnel certifié RGE et expérimenté avec cette technique de pose est le mieux placé pour vous offrir une installation à la fois performante et sûre.
L’intégration au bâti est reconnue pour la qualité de son rendu visuel. C’est une solution privilégiée dans les zones soumises à des contraintes architecturales ou si vous cherchez à harmoniser le style de votre maison.
Les panneaux en surimposition sont légèrement surélevés par rapport à la couverture du toit. Cet espace permet à l’air de circuler librement sous les modules, ce qui limite la montée en température.
Cette ventilation naturelle permet d’optimiser leur rendement, notamment en été. À l’inverse, un panneau encastré dans la toiture chauffe davantage, ce qui peut entraîner une légère baisse de performance sur l’année.
Côté budget, le prix d'une installation de panneaux est moins élevé en surimposition. En effet, l’intégration au bâti demande plus de main-d’œuvre, plus de matériel et plus de temps. En moyenne, une installation en IAB coûte 2000 € plus cher qu'une installation en surimposition.
Une pose en surimposition laisse la couverture existante intacte. En cas de problème, les panneaux peuvent être démontés sans toucher à l’étanchéité du toit. L’intervention est simple et les risques de dégâts sont faibles.
À l’inverse, une installation intégrée au bâti modifie la structure de la toiture. Si l’étanchéité est mal réalisée autour des panneaux, des infiltrations peuvent endommager la charpente ou l’isolation (entraînant des réparations coûteuses).
Si vous construisez une maison, si vous refaites votre toiture ou si vous êtes soumis à des règles d’urbanisme spécifiques, l’intégration au bâti peut être un bon choix.
Dans tous les autres cas, la surimposition reste la solution la plus rentable, la plus rapide à mettre en œuvre et la plus rentable sur le long terme.
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Les tuiles solaires sont nettement plus coûteuses à l’achat que les panneaux photovoltaïques classiques intégrés au bâti. Le prix moyen d’une tuile solaire se situe entre 900 € et 2 000 € le m² alors qu’une installation en IAB coûte entre 500 € à 1000 € le m².
Les panneaux solaires intégrés au bâti restent plus performants que les tuiles solaires. Une tuile photovoltaïque produit en moyenne 90 Wc par m², contre 180 à 250 Wc par m² pour un panneau classique.
L’entretien des panneaux solaires est similaire à celui des tuiles solaires : un nettoyage doux deux fois par an suffit pour maintenir un bon rendement production.
Cependant, en cas de panne, le diagnostic et le dépannage d’une (ou plusieurs) tuile(s) solaire(s) sont souvent plus fastidieux en raison du nombre de composants dans la centrale solaire. À l’inverse, il est plus facile d’identifier l’origine d’un dysfonctionnement et d’intervenir sur une installation de panneaux solaires classiques, même s’ils sont intégrés à la toiture.
En raison de leur coût élevé et de leur rendement limité, les tuiles solaires offrent une rentabilité plus faible. Le retour sur investissement peut facilement atteindre 15 ou 20 ans, alors qu’une installation en IAB bien dimensionnée peut être amortie en 8 à 12 ans.
Sur le plan visuel, les tuiles solaires l’emportent car elles imitent parfaitement l’aspect des tuiles traditionnelles.
Cependant, les panneaux solaires intégrés à la toiture offrent aussi un rendu sobre et élégant, qui convient à la majorité des projets résidentiels, y compris en zone protégée.
Si votre priorité absolue est l’esthétique et que vous disposez d’un budget confortable, les tuiles solaires peuvent convenir. Autrement, les panneaux photovoltaïques intégrés au bâti restent plus performants, plus rentables et plus faciles à entretenir.
👉 Chez Ensol, nous vous aidons à faire le bon choix selon vos objectifs, votre toiture et vos contraintes. Et ci-dessous, notre simulateur vous permet de simuler votre projet solaire (puissance, production, économies) en moins de 2 minutes. 🌞
Nous avons hâte de vous accompagner pour ce beau projet.
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