jeudi 2 octobre
Vous avez une toiture en tuiles canal et vous hésitez encore : quels panneaux solaires choisir pour une toiture en tuiles canal en Charente-Maritime ? Bonne nouvelle : le département profite d’un ensoleillement généreux, et les tuiles canal, bien que fragiles, se prêtent très bien au photovoltaïque… à condition de choisir la bonne technologie et la bonne pose. Dans cet article, on va droit au but : types de panneaux réellement adaptés, systèmes de fixation qui préservent l’étanchéité, critères de choix selon votre surface et votre budget. Ensol vous guide pas à pas, de l’étude sur place au raccordement, pour une installation performante et sereine.
Publié par Paul de Preville
La tuile canal, parfois appelée « tuile romane » ou « tuile creuse », fait partie du patrimoine architectural des régions du Sud et du Sud-Ouest. Sa forme en demi-cylindre permettait historiquement d’épouser des charpentes simples, souvent en bois, tout en assurant l’écoulement des eaux de pluie. On la trouve encore aujourd’hui en abondance dans le paysage charentais, où elle confère aux habitations une esthétique chaleureuse et traditionnelle.
Ces tuiles sont généralement posées selon un système alternant tuiles dites «couvres» et «canaux», créant un assemblage à la fois fonctionnel et visuellement harmonieux. Elles présentent un autre avantage : la micro-ventilation naturelle entre les éléments, qui limite la condensation sous la toiture et favorise la longévité du bâti.
Toutefois, cette architecture a aussi ses limites. La tuile canal est un matériau relativement fragile : elle supporte mal les chocs ou les pressions localisées, ce qui peut poser problème lorsqu’on souhaite y fixer une structure comme un panneau photovoltaïque. De plus, sa surface arrondie et irrégulière ne permet pas de créer une assise plane pour l’installation de panneaux solaires, contrairement à des toitures en ardoises ou en tuiles mécaniques plus récentes.
Installer des panneaux solaires sur une toiture en tuiles canal nécessite des précautions particulières. Le premier défi est la fragilité mécanique de ce type de couverture. Monter sur le toit, percer ou déplacer des éléments peut entraîner des fissures ou des cassures, compromettant non seulement l’esthétique mais surtout la solidité de l’ensemble.
Un second enjeu est lié à l’étanchéité. Les toitures en tuiles canal sont conçues pour fonctionner grâce à la superposition des tuiles et à la pente du toit. Si cette organisation est perturbée par une mauvaise fixation des panneaux solaires, les risques d’infiltration augmentent considérablement.
Enfin, il faut aborder la question des systèmes de fixation. Sur une toiture plate ou en ardoises, la pose est plus simple car la base est uniforme. Sur des tuiles canal, il est indispensable d’utiliser des crochets ou des rails spécifiquement conçus pour ce type de surface.
Remarque
Une erreur fréquente consiste à envisager l’intégration des panneaux dans la toiture (IAB). Sur une couverture en tuiles canal, cette méthode fragilise l’étanchéité et expose la maison aux infiltrations. C’est pourquoi les experts recommandent presque systématiquement la pose en surimposition, qui respecte l’intégrité du toit.
C’est surtout la méthode de pose qui fait la différence lorsqu’il s’agit de toiture en tuiles canal.
La surimposition (ISB) est de loin la technique la plus recommandée. Les panneaux sont fixés sur des rails en aluminium eux-mêmes maintenus par des crochets ancrés dans la charpente. Cette solution évite de toucher directement aux tuiles et réduit considérablement les risques de casse ou d’infiltration. Elle permet également une bonne ventilation des modules, ce qui améliore leur rendement.
L’intégration au bâti (IAB), où les panneaux remplacent une partie des tuiles, est beaucoup plus risquée. Si elle était très encouragée dans les années 2010 grâce à des aides financières, elle est aujourd’hui fortement déconseillée sur les toitures en tuiles canal. Le moindre défaut d’étanchéité peut entraîner des dégâts lourds.
Enfin, certains propriétaires choisissent une alternative : la pergola solaire ou le carport solaire. Ces structures indépendantes permettent d’installer des panneaux tout en protégeant une terrasse ou une voiture. C’est une solution à envisager si votre toiture est trop fragile ou si vous souhaitez conserver son aspect esthétique.
D’après l’Agence de la transition écologique (ADEME), la surimposition est aujourd’hui la méthode privilégiée dans plus de 80 % des nouvelles installations solaires résidentielles en France
La toiture en tuiles canal fait partie du patrimoine architectural de la Charente-Maritime. Elle apporte charme et authenticité aux habitations, mais impose des contraintes particulières lorsqu’on veut y installer des panneaux solaires.
Heureusement, les solutions existent. En choisissant des panneaux adaptés (monocristallins pour la performance, hybrides pour optimiser l’usage de la surface), en privilégiant la pose en surimposition et en confiant votre projet à un installateur expérimenté, vous pouvez produire une électricité verte tout en préservant l’intégrité de votre toiture.
Ensol vous accompagne de A à Z : étude de faisabilité sur place, démarches administratives, fourniture et pose du matériel, raccordement au réseau. Vous bénéficiez ainsi d’un projet sécurisé, performant et rentable, adapté aux particularités de votre habitation et aux conditions ensoleillées de la Charente-Maritime.
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