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dimanche 5 octobre

Peut-on partager l’électricité produite avec ses voisins grâce à l’autoconsommation collective ?

Vous imaginez produire votre propre électricité solaire… puis la partager avec vos voisins ? C’est exactement ce que permet l’autoconsommation collective : un modèle énergétique collaboratif qui repense la façon de consommer localement. Grâce à un cadre réglementé et des outils techniques de pointe, vous pouvez aujourd’hui mutualiser votre énergie solaire dans un périmètre proche. Dans cet article, nous répondons de manière claire à la question : Peut-on partager l’électricité produite avec ses voisins grâce à l’autoconsommation collective ? — et comment passer à l’action concrètement.

Publié par Paul de Preville

Qu’entend-on par autoconsommation collective et quel est son cadre légal en France ?

L’autoconsommation collective (ACC) désigne une organisation par laquelle plusieurs consommateurs finaux partagent entre eux l’électricité issue d’une même installation photovoltaïque. Concrètement, il ne s’agit plus seulement de produire pour sa propre maison, mais d’alimenter également d’autres foyers ou bâtiments voisins situés dans un périmètre défini. C’est donc une manière collaborative de consommer l’énergie solaire, qui transforme un projet individuel en initiative locale.

La distinction avec l’autoconsommation individuelle est importante. Dans le premier cas, chaque foyer équipé consomme uniquement ce qu’il produit, avec ou sans revente du surplus. Dans le second cas, l’énergie circule entre plusieurs participants selon des clés de répartition fixées à l’avance ou ajustées dynamiquement. L’électricité partagée est mesurée grâce aux compteurs communicants Linky, qui permettent de suivre les flux toutes les quinze minutes.

Sur le plan juridique, c’est l’article L315-2 du Code de l’énergie qui encadre cette pratique. Pour exister, une opération d’autoconsommation collective doit être portée par une Personne Morale Organisatrice (PMO). Cette entité, qui peut être une association, une société ou même une coopérative citoyenne, représente l’ensemble des participants et signe une convention avec Enedis, le gestionnaire du réseau. Elle assure la répartition de l’énergie et le suivi administratif.

Le périmètre géographique est strictement défini. Aujourd’hui, il est de 2 km autour de l’installation de production en zone urbaine, mais peut être étendu jusqu’à 20 km en zone rurale sous certaines conditions. Cette contrainte vise à garantir que l’électricité circule à très courte distance, sans saturer le réseau.

Remarque

Depuis l’arrêté de juin 2023, le plafond de puissance des projets collectifs a été porté à 5 MW, et peut atteindre 10 MW dans certaines configurations rurales (Legifrance). Cela ouvre la voie à des projets de taille moyenne regroupant non seulement des particuliers, mais aussi des petites entreprises et des collectivités.

Le rôle d’Enedis est central. L’opérateur assure la collecte des données de comptage, applique la clé de répartition et facture aux participants leur part d’électricité autoconsommée et celle prélevée sur le réseau. Le tout se fait avec une précision de 15 minutes, ce qui garantit une transparence totale.

L’autoconsommation collective permet de rapprocher la production de la consommation et de renforcer le lien social entre voisins

Ademe

Enfin, la fiscalité et les règles tarifaires évoluent. Depuis la mise en place du TURPE 2025-2028, une grille spécifique s’applique aux participants en autoconsommation collective. L’objectif est d’encourager le partage local de l’électricité tout en maintenant une juste contribution aux coûts du réseau. Pour les petites installations inférieures à 1 MW, l’électricité autoconsommée est exonérée de certaines taxes, ce qui rend le modèle plus attractif.

En résumé, le cadre légal français est aujourd’hui suffisamment clair pour permettre à des particuliers comme vous de partager leur production solaire avec leurs voisins. La loi fixe les règles, Enedis garantit la répartition, et la PMO assure le pilotage. Ce dispositif fait de l’autoconsommation collective une solution à la fois sécurisée et encadrée pour développer une énergie solaire locale et partagée.

Quels sont les bénéfices et les enjeux de l’autoconsommation collective ?

L’autoconsommation collective ne se résume pas à un partage d’électricité. Elle transforme la manière dont nous produisons, consommons et valorisons l’énergie au niveau local. Elle offre de nombreux avantages, mais soulève également des défis techniques, économiques et sociaux.

Des bénéfices économiques tangibles

Partager l’électricité solaire avec ses voisins permet de réduire sa facture énergétique. Chaque kilowattheure consommé localement évite un achat auprès du fournisseur traditionnel. La répartition des coûts d’installation et de maintenance entre plusieurs foyers ou structures diminue également l’investissement individuel, ce qui rend le solaire plus accessible.

Remarque

En moyenne, un foyer participant à une opération d’autoconsommation collective peut réduire sa facture d’électricité de 10 à 30 %, selon le dimensionnement de l’installation et la clé de répartition choisie (ADEME).

Au-delà des économies, les participants deviennent moins vulnérables aux variations des prix de l’énergie. Produire et consommer localement, c’est se protéger partiellement de l’instabilité des marchés de l’électricité.

Un impact environnemental renforcé

Chaque kilowattheure consommé au plus près du lieu de production réduit les pertes liées au transport d’électricité sur le réseau. L’autoconsommation collective contribue donc à une utilisation plus efficiente de l’énergie solaire. Elle accélère aussi la transition vers des territoires bas-carbone, en favorisant la production renouvelable locale plutôt que la dépendance aux énergies fossiles.

Remarque

Une opération d’autoconsommation collective permet d’éviter en moyenne 30 % de pertes énergétiques liées au transport sur le réseau national. (RTE)

Un levier social et solidaire

Au-delà de l’économie et de l’écologie, partager son électricité avec ses voisins renforce la cohésion sociale. C’est une démarche collective où chacun contribue, selon ses moyens, à un projet commun. Dans certains quartiers, l’autoconsommation collective est même utilisée comme outil de solidarité énergétique : les excédents produits par des toitures bien exposées peuvent bénéficier à des ménages plus modestes.

Ces initiatives donnent naissance à de véritables communautés énergétiques locales. Elles créent un sentiment d’appartenance et renforcent la confiance entre habitants.

Des enjeux techniques et réglementaires à maîtriser

Cependant, l’autoconsommation collective n’est pas exempte de contraintes. Le dimensionnement de l’installation doit être pensé avec précision pour éviter un excédent trop important ou, au contraire, une production insuffisante. La gestion des flux exige une coordination fine entre Enedis, la PMO et les participants.

Remarque

L’un des principaux enjeux techniques réside dans le suivi des données toutes les 15 minutes via les compteurs Linky. Cette granularité garantit l’équité, mais impose une organisation rigoureuse et une bonne maîtrise numérique.

Enfin, l’aspect administratif reste complexe. La création d’une Personne Morale Organisatrice, la signature de conventions et la gestion de la répartition demandent un investissement en temps et en compétences. C’est pourquoi de nombreux particuliers choisissent de se faire accompagner par un installateur spécialisé comme Ensol, qui prend en charge l’étude, le montage juridique et la mise en œuvre technique.

Conclusion : partager l’électricité solaire, une nouvelle façon de consommer ensemble

Alors, peut-on partager l’électricité produite avec ses voisins grâce à l’autoconsommation collective ? La réponse est clairement oui. Le cadre légal existe, les outils techniques sont en place, et les bénéfices sont multiples : réduction des factures, valorisation de l’énergie locale, solidarité entre foyers et contribution concrète à la transition énergétique.

Bien sûr, ce modèle comporte encore des défis. Il demande une organisation rigoureuse, des compétences techniques et un suivi administratif précis. Mais ces contraintes ne doivent pas freiner votre démarche : elles sont surmontables si vous êtes bien accompagné.

Chez Ensol, nous croyons que l’avenir du solaire se joue dans cette logique de partage. Notre rôle est de vous guider dans chaque étape : étude de faisabilité, montage juridique, installation des panneaux, suivi de la répartition. En vous appuyant sur une expertise solide, vous pouvez transformer une idée ambitieuse en projet concret, rentable et fédérateur.

En résumé, partager l’électricité produite avec vos voisins n’est pas une utopie. C’est déjà une réalité en France, encouragée par la réglementation et portée par des citoyens qui veulent donner du sens à leur consommation. La question n’est donc plus « est-ce possible ? », mais plutôt : quand déciderez-vous de franchir le pas et d’entrer dans cette nouvelle ère énergétique collective ?

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