jeudi 2 octobre
Votre toit est traversé par des ombres tenaces (arbres, cheminée, immeuble voisin) et vous vous demandez : peut-on installer des panneaux solaires si on a beaucoup d’ombre ? La réponse n’est ni un oui franc, ni un non définitif. Tout se joue dans l’analyse fine : type d’ombre, durée, saisonnalité, orientation… Avec les bonnes technologies (micro-onduleurs, optimiseurs) et un dimensionnement intelligent, vous pouvez encore produire et économiser. Chez Ensol, nous évaluons précisément votre potentiel avant d’engager le moindre chantier, pour transformer une toiture imparfaite en projet solaire pertinent et rentable. Prêts à y voir clair ?
Publié par Paul de Preville
L’ombre est l’un des premiers ennemis du rendement photovoltaïque. Pourtant, beaucoup de particuliers l’ignorent ou pensent, à tort, qu’un peu d’ombre n’aura qu’un faible impact sur leur production d’électricité solaire. La réalité est plus nuancée : tout dépend de la technologie utilisée, de la configuration du toit et du type d’ombre qui affecte vos panneaux. Avant de savoir si une installation est rentable, il est donc indispensable de bien comprendre comment fonctionne un panneau photovoltaïque et pourquoi une simple zone sombre peut réduire fortement sa performance.
Lorsqu’une partie du panneau est recouverte par de l’ombre – qu’elle vienne d’un arbre, d’une cheminée ou d’un bâtiment voisin –, la cellule concernée produit beaucoup moins. Comme les cellules sont liées en série, c’est toute la chaîne qui est ralentie. Résultat : la perte de rendement peut être disproportionnée par rapport à la surface réellement ombragée.
C’est ce que l’on appelle l’«effet de la cellule la plus faible». Même si 90 % du panneau est exposé au soleil, c’est la partie la plus sombre qui dicte la performance du reste. Cet effet est particulièrement marqué sur les installations anciennes ou mal dimensionnées, dépourvues de solutions techniques adaptées.
Toutes les ombres ne se valent pas. On distingue généralement deux situations. L’ombre ponctuelle, d’abord, causée par des éléments temporaires : le passage d’un nuage, une branche qui bouge au gré du vent, l’ombre portée d’un poteau ou d’une antenne. Ces ombres ne durent pas toute la journée et leur impact reste limité dans le temps.
À l’inverse, l’ombre permanente est beaucoup plus problématique. Elle est créée par des obstacles fixes : un immeuble voisin, un grand arbre, un mur ou une cheminée imposante. Si ces éléments recouvrent les panneaux plusieurs heures par jour, la perte de production devient structurelle et compromet directement la rentabilité de l’installation.
Remarque
L’ombre matinale ou en fin de journée a souvent un impact moindre que celle de midi, car la production maximale d’électricité se situe aux heures centrales de la journée. Cela signifie qu’un toit partiellement ombragé n’est pas forcément inadapté, mais qu’une analyse fine est indispensable pour le vérifier
Beaucoup de particuliers hésitent à franchir le pas du photovoltaïque parce que leur toit est partiellement ombragé. La question est légitime : peut-on installer des panneaux solaires si on a beaucoup d’ombre ? La réponse n’est ni totalement oui, ni totalement non. Tout dépend de l’étendue de l’ombre, de sa durée quotidienne, de la saisonnalité et des solutions techniques envisagées.
L’analyse préalable : une étape incontournable
Chaque maison est unique. C’est pourquoi une étude de faisabilité sur site est indispensable avant toute installation. Chez Ensol, ce diagnostic se fait directement chez vous, avec des outils de simulation précis. Ces logiciels permettent de modéliser l’ensoleillement de votre toit sur une année complète, en tenant compte des variations saisonnières et des obstacles environnants.
Un toit partiellement ombragé ne condamne pas automatiquement votre projet. Si l’ombre ne survient qu’en matinée ou en fin de journée, elle impactera moins la production, car l’essentiel de l’électricité est généré autour de midi. De même, si un arbre projette son ombre seulement en hiver, l’effet est limité, car les besoins en chauffage sont souvent couverts par d’autres moyens.
Les nouvelles technologies facilitent aussi l’installation dans des environnements compliqués. Les micro-onduleurs ou optimiseurs de puissance permettent d’exploiter au mieux chaque panneau, même si l’un d’eux est partiellement couvert. Dans de nombreux cas, cela suffit à rendre un projet viable, malgré la présence d’ombre une partie de la journée.
Il existe toutefois des situations où l’investissement ne serait pas rentable. Si votre toit est exposé à une ombre persistante plus de 60 à 70 % de la journée, les pertes dépassent le seuil acceptable. Dans ce cas, même avec des optimiseurs et des panneaux performants, la production resterait trop faible par rapport au coût de l’installation.
Les cas typiques sont les maisons situées en fond de cour intérieure très étroite, les toitures encerclées d’immeubles plus hauts ou encore les habitations proches de zones boisées denses. Dans ces conditions, l’électricité produite serait marginale, et l’installation ne se rentabiliserait pas dans un délai raisonnable.
Si votre toit est partiellement ombragé, tout n’est pas perdu. Il existe aujourd’hui plusieurs solutions techniques capables de réduire considérablement les pertes liées à l’ombre. Ces innovations ont profondément changé la donne et permettent à de nombreux foyers autrefois exclus du photovoltaïque de bénéficier d’une production solaire rentable.
Traditionnellement, un onduleur central transforme l’électricité de tous les panneaux en courant alternatif. Mais si un seul panneau est ombragé, c’est toute la chaîne qui en souffre. Les micro-onduleurs et les optimiseurs ont été inventés pour contourner ce problème.
Un micro-onduleur rend chaque panneau indépendant : il convertit directement l’électricité de son module. Ainsi, si un panneau est touché par l’ombre, les autres continuent à fonctionner à pleine puissance. C’est la solution idéale pour les toits partiellement exposés à des obstacles comme une cheminée ou des branches d’arbre.
Les optimiseurs de puissance fonctionnent différemment mais avec un résultat similaire. Placés derrière certains panneaux, ils ajustent leur performance pour limiter l’impact de l’ombre. Cette technologie permet d’utiliser un onduleur central tout en bénéficiant d’un suivi panneau par panneau.
Remarque
Plusieurs tests ont montré que les micro-onduleurs ou optimiseurs pouvaient réduire les pertes dues à l’ombre de 20 à 50 % selon les configurations.
Tous les panneaux ne réagissent pas de la même manière à l’ombre. Les panneaux monocristallins, plus performants que les polycristallins, conservent un rendement plus élevé en cas de faible luminosité. Cela en fait un choix privilégié pour les environnements urbains où l’ensoleillement est irrégulier.
Les panneaux bifaciaux, de leur côté, captent la lumière des deux côtés. Ils utilisent non seulement les rayons directs, mais aussi la lumière réfléchie par le sol ou les murs clairs. Dans certaines configurations, cela peut compenser une partie des pertes liées à l’ombre. Bien installés (surélevés, avec un sol réfléchissant), ils peuvent offrir jusqu’à 30 % de production supplémentaire.
Même avec de l’ombre, le positionnement reste déterminant. L’orientation plein sud est la plus favorable en France, mais une orientation sud-est ou sud-ouest peut également donner de bons résultats. L’inclinaison doit généralement être proche de la latitude du lieu d’installation pour maximiser la captation annuelle.
Si le toit est trop ombragé, il existe aussi la possibilité d’installer les panneaux sur une pergola solaire, dans le jardin ou sur une structure au sol, à l’écart des obstacles. Ces alternatives offrent parfois un rendement supérieur à une toiture compromise.
Enfin, il ne faut pas négliger l’environnement immédiat de votre maison. Une haie qui grandit, un arbre qui s’étoffe ou même une antenne déplacée peuvent créer de nouvelles zones d’ombre au fil des années.
Un entretien régulier – élagage des arbres, taille des haies, contrôle des obstacles – garantit une meilleure exposition de vos panneaux sur la durée. C’est une solution simple, peu coûteuse, mais souvent oubliée.
L’une des grandes inquiétudes des particuliers qui envisagent une installation solaire concerne la rentabilité. Quand on sait que l’ombre réduit le rendement des panneaux, on peut craindre que l’investissement ne vaille pas le coup. Mais la réalité est plus nuancée : un projet reste rentable dans de nombreux cas, à condition d’anticiper les pertes et de tirer parti des aides disponibles.
Une installation touchée par 20 % d’ombre peut perdre jusqu’à 30 % de production annuelle, selon l’ASE Energy (source). Sur une facture d’électricité, cette baisse reste significative, mais elle n’annule pas forcément l’intérêt du projet, surtout si vous autoconsommez une grande partie de l’énergie produite.
Remarque
La rentabilité d’un projet solaire ne dépend pas uniquement du rendement maximum, mais aussi de la capacité à consommer l’électricité produite. Même avec un rendement réduit, un foyer qui consomme sur place peut amortir son installation en quelques années.
Enfin, les solutions techniques vues plus haut (micro-onduleurs, panneaux bifaciaux) permettent souvent de récupérer une partie des pertes, ce qui améliore la rentabilité.
Alors, peut-on installer des panneaux solaires si on a beaucoup d’ombre ? La réponse est oui… mais pas toujours, et jamais sans une analyse sérieuse. L’ombre réduit inévitablement la performance des panneaux, parfois de manière disproportionnée par rapport à la surface touchée. Toutefois, grâce aux solutions techniques modernes – micro-onduleurs, optimiseurs, panneaux bifaciaux – et à un positionnement réfléchi, il est tout à fait possible de rendre une installation viable, même dans des environnements partiellement ombragés.
L’ombre ne doit donc pas vous décourager, mais vous inciter à confier votre projet à un installateur qualifié, capable de réaliser une étude personnalisée et de vous conseiller sur les meilleures options. Chez Ensol, nous vous accompagnons de A à Z : étude de faisabilité, démarches administratives, installation, raccordement… tout est pris en charge pour que vous puissiez réduire votre facture d’électricité en toute sérénité.
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