Faut-il installer des panneaux solaires quand on travaille à domicile ? Le guide complet Ensol

Le télétravail s’est imposé en France et modifie en profondeur la consommation d’électricité des ménages. Être présent chez soi plusieurs jours par semaine, voire à temps plein, signifie utiliser davantage d’appareils en journée.

La hausse est visible : ordinateur, écran, box internet, téléphone en charge, chauffage d’appoint ou climatisation, auxquels s’ajoutent les usages habituels du foyer (réfrigérateur, machine à café, cuisson, éclairage). Résultat : une consommation électrique plus élevée et concentrée sur des horaires autrefois creux.

• Avant : pics de consommation le matin et le soir.

• Aujourd’hui : consommation continue tout au long de la journée.

• Conséquence : une hausse moyenne de 4 % de la consommation annuelle d’électricité selon Mint Énergie.

Cette évolution correspond parfaitement à la production solaire. Les panneaux produisent leur maximum en journée, au moment où un télétravailleur utilise le plus d’énergie. Contrairement aux ménages absents, vous pouvez autoconsommer directement une grande partie de votre production.

Le principe de l’autoconsommation est simple : consommer son électricité au moment où elle est produite. C’est exactement ce qui se passe quand vous travaillez à domicile.

En journée, les panneaux solaires produisent leur maximum. C’est aussi le moment où vous utilisez vos équipements de travail et vos appareils domestiques. Résultat : moins de dépendance au réseau et plus d’économies.

• Équipements du télétravail : ordinateur, box internet, écran, imprimante.

• Confort quotidien : éclairage, cuisine, chauffage ou climatisation.

• Bénéfice immédiat : électricité consommée sur place, sans passer par le fournisseur.

Un foyer présent en journée atteint un taux d’autoconsommation de 60 à 70 %, contre seulement 30 à 40 % pour un ménage absent.

L’autoconsommation apporte aussi une stabilité financière. Alors que le prix de l’électricité augmente régulièrement, produire et consommer sa propre énergie protège votre budget et sécurise votre facture dans la durée.

En plus des économies, il y a le confort psychologique : travailler en s’alimentant avec une énergie locale, propre et silencieuse. Un geste qui améliore votre cadre de vie et votre autonomie.

Installer des panneaux solaires est un investissement, mais le télétravail accélère son retour. En étant présent la journée, vous consommez directement l’énergie produite, ce qui augmente la rentabilité.

En France, une installation domestique se rembourse généralement en 7 à 12 ans, selon la région et la puissance choisie (Démocratisons le Photovoltaïque). Les panneaux, eux, durent plus de 25 ans.

• Coût moyen d’une installation 3 kWc : entre 3 000 et 6 000 € TTC en 2025.

• Durée de vie : plus de 25 ans.

• Économies générées : plusieurs centaines d’euros par an, cumulées sur des décennies.

Le télétravail rend l’autoconsommation encore plus intéressante, car vous réduisez fortement vos achats d’électricité au réseau. Vous évitez ainsi de revendre à un tarif bas et profitez au maximum de chaque kWh produit.

La réussite d’une installation solaire dépend de son dimensionnement. Pour un télétravailleur, l’avantage est clair : votre présence en journée permet d’absorber une grande partie de la production.

Un foyer présent toute la journée atteint naturellement un taux d’autoconsommation de 60 à 70 %, contre seulement 30 à 40 % pour un ménage absent (Tournesol BCLP). Cela change complètement la rentabilité.

• Profil télétravail : consommation alignée sur la production → autoconsommation élevée.

• Profil absent : surplus revendu à tarif bas → rentabilité plus lente.

• Dimensionnement conseillé : installation calibrée à 120–150 % des besoins électriques d’un foyer en télétravail.

Le calcul doit tenir compte :

• des équipements utilisés pour le travail (ordinateur, box, écran, chauffage/climatisation),

• des autres usages domestiques en journée (cuisine, électroménager),

• de l’ensoleillement et de l’orientation de votre toiture.

Le coût initial des panneaux solaires peut freiner certains ménages. Mais en 2025, plusieurs aides réduisent fortement l’investissement et améliorent la rentabilité.

• Prime à l’autoconsommation : versée sur 5 ans, environ 350 € par kWc jusqu’à 3 kWc, soit plus de 1 000 € pour une petite installation (Democratisons le Photovoltaïque).

• TVA réduite : 10 % pour les installations ≤ 3 kWc.

• Obligation d’achat (EDF OA) : revente du surplus garanti pendant 20 ans à un tarif fixé par l’État.

• Aides locales : certaines régions ou communes proposent des subventions ou prêts à taux préférentiels.

{début citation} Grâce à la baisse des coûts et aux dispositifs de soutien, le retour sur investissement d’une installation solaire est aujourd’hui de 7 à 12 ans, contre 15 ans il y a quelques années (Democratisons le Photovoltaïque).

Au-delà des aides financières, le contexte réglementaire encourage activement l’autoconsommation. La transition énergétique est une priorité nationale, et l’État pousse les particuliers à produire leur propre énergie verte.

Installer des panneaux solaires ne se limite pas à une question de rentabilité. Les choix techniques influencent directement les performances d’une installation, surtout quand on travaille à domicile.

• Type de panneaux :

  • Monocristallins → rendement élevé, adaptés aux toitures de petite surface.

  • Polycristallins → moins performants, mais convenant aux grandes toitures.

• Orientation et inclinaison :

  • Sud et inclinaison d’environ 30° = production optimale.

  • Une installation de 3 kWc peut générer ≈ 3 300 kWh/an (EDF Solutions Solaires).

• Onduleurs :

  • Onduleur central → plus économique.

  • Micro-onduleurs → plus fiables, chaque panneau fonctionne indépendamment, utile en cas d’ombrage.

• Travaux et raccordement :

  • Pose des panneaux et raccordement électrique en quelques jours.

  • Connexion au réseau obligatoire pour sécuriser l’installation et vendre le surplus.

Enfin, il est possible d’anticiper l’ajout d’une batterie. Même si leur coût reste élevé en 2025, elles pourraient demain permettre d’utiliser le solaire produit en journée pour couvrir les besoins du soir.

Le solaire est une solution performante, mais il faut garder un regard réaliste avant d’investir.

• Rentabilité : méfiez-vous des promesses trop optimistes. En pratique, le retour sur investissement se situe entre 7 et 12 ans, pas 5 ou 6 comme certains commerciaux l’affirment (Democratisons le Photovoltaïque).

• Production variable : elle dépend des saisons et de la météo. En hiver, la production est plus faible ; en été, elle peut excéder vos besoins.

• Revente du surplus : EDF OA rachète votre électricité, mais à un tarif inférieur à celui que vous payez pour en acheter. La vraie valeur est dans l’autoconsommation.

• Batteries : elles permettent de stocker l’énergie pour le soir, mais leur coût reste élevé en 2025. Pour un télétravailleur, elles sont souvent superflues car la consommation se fait surtout en journée.

• Installateur : choisir une entreprise non certifiée RGE peut vous priver d’aides et réduire la qualité de l’installation.

Le télétravail modifie nos habitudes et augmente la consommation électrique en journée. Cette évolution correspond parfaitement à la production solaire. Résultat : plus d’autoconsommation, plus d’économies et une rentabilité accélérée.

Chez Ensol, nous vous accompagnons de A à Z : étude de faisabilité, démarches administratives, installation et raccordement. Vous profitez ainsi d’une solution clé en main, adaptée à votre consommation réelle.

Alors, faut-il installer des panneaux solaires quand on travaille à domicile ? Oui, si vous voulez transformer vos journées de télétravail en source d’économies et d’autonomie énergétique.