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dimanche 5 octobre

Empreinte carbone panneau solaire : l’atout écologique souvent sous-estimé

Vous avez bien raison de vous intéresser à l’empreinte carbone des panneaux solaires : elle révèle combien votre choix énergétique compte vraiment pour la planète… et pour votre portefeuille. On vous explique ici pourquoi, même fabriqués en Chine, les modules photovoltaïques restent beaucoup moins émetteurs que le gaz ou le charbon. Vous découvrirez comment l’analyse du cycle de vie (ACV) et l’usage d’un mix électrique décarboné réduisent significativement le bilan climatique. Et croyez-le ou non : en quelques années seulement, ces panneaux remboursent leur « dette carbone ». Suivez-nous, on vous montre comment en profiter – avec Ensol à vos côtés.

Publié par Paul de Preville

Empreinte carbone des panneaux solaires : définitions et ordres de grandeur

Lorsque l’on parle de l’empreinte carbone d’un panneau solaire, il ne s’agit pas seulement d’évoquer la pollution éventuelle générée par sa fabrication. Le concept est beaucoup plus large et repose sur une méthode scientifique rigoureuse : l’Analyse du Cycle de Vie (ACV). L’ACV permet de calculer l’impact environnemental d’un produit, du berceau à la tombe, c’est-à-dire depuis l’extraction des matières premières jusqu’au recyclage final, en passant par la production, le transport, l’installation, l’usage et la maintenance. L’indicateur le plus souvent utilisé est le gramme de CO₂ équivalent par kilowattheure (gCO₂e/kWh). Autrement dit, on ramène toutes les émissions liées à la vie d’un panneau au nombre total de kilowattheures d’électricité qu’il aura produit pendant 25 à 30 ans.

C’est ce que certains appellent la « dette carbone » d’un panneau solaire. Au moment où vous l’installez sur votre toit, ce dernier a déjà « coûté » une certaine quantité de CO₂ en raison de sa fabrication. Mais, à mesure qu’il produit de l’électricité décarbonée, il rembourse cette dette, jusqu’à devenir une source d’énergie à très faible impact.

Remarque

L’intérêt de raisonner en gCO₂e/kWh est de comparer directement le solaire aux autres énergies : un panneau fabriqué en Chine ou en Europe n’a pas la même empreinte, mais dans tous les cas, elle reste bien inférieure à celle du charbon ou du gaz.

ACV, gCO₂e/kWh et dette carbone : de quoi parle-t-on ?

Prenons un exemple concret : si un panneau photovoltaïque a généré 1 000 kg de CO₂ pour être produit, transporté et installé, et qu’il produit 40 000 kWh d’électricité pendant sa durée de vie, son empreinte est de 25 gCO₂e/kWh. Cette valeur est comparable à celle de l’énergie nucléaire (5 à 12 gCO₂e/kWh) et de l’éolien (10 à 15 gCO₂e/kWh), et très éloignée des énergies fossiles. L’Agence Internationale de l’Énergie – IEA PVPS (2023) confirme que la majorité des panneaux se situent aujourd’hui entre 20 et 55 gCO₂e/kWh (source).

Cette manière de calculer permet donc de sortir des débats caricaturaux. On ne parle plus d’un impact brut, mais d’un impact ramené à l’énergie réellement utile pour le consommateur.

Les chiffres de référence selon le pays de fabrication

Toutes les études convergent : c’est le mix électrique du pays de production qui influence le plus fortement l’empreinte carbone du solaire. En France, l’ADEME met à disposition une base de données appelée Base Carbone qui fournit des valeurs standard utilisées par les experts et les bureaux d’études. On y retrouve trois chiffres-clés :

  • Chine : environ 43,9 gCO₂e/kWh. La Chine concentre l’essentiel de la production mondiale de panneaux, mais son mix très carboné (charbon majoritaire) augmente l’empreinte.

  • Europe : environ 32,3 gCO₂e/kWh. Les usines bénéficient d’un mix plus diversifié, moins carboné que celui de la Chine.

  • France : environ 25,2 gCO₂e/kWh. La production, si elle est réalisée localement, s’appuie sur un mix très décarboné (nucléaire et hydraulique), ce qui réduit encore le bilan. (Base Carbone)

Ces chiffres sont essentiels pour comprendre pourquoi certains labels « bas-carbone » distinguent les modules produits en Europe ou en France. Pour un particulier, choisir ce type de panneaux revient à réduire dès le départ l’empreinte carbone de son installation.

Évolutions récentes et fourchettes internationales

La bonne nouvelle, c’est que l’empreinte carbone des panneaux photovoltaïques tend à diminuer année après année. Les progrès technologiques jouent un rôle majeur : réduction de l’épaisseur des wafers de silicium, augmentation des rendements, amélioration des procédés de production, utilisation croissante d’électricité décarbonée dans les usines.

Une étude récente de Fraunhofer ISE (2024) montre que les panneaux de dernière génération installés en Europe peuvent descendre sous la barre des 30 gCO₂e/kWh (Fraunhofer ISE). Dans des conditions optimales d’ensoleillement et avec une durée de vie supérieure à 30 ans, on se rapproche même de 20 gCO₂e/kWh.

Autrement dit, les panneaux solaires deviennent de plus en plus compétitifs sur le plan climatique, et cette trajectoire va continuer. D’ici la prochaine décennie, on peut s’attendre à ce que les modules les plus performants rivalisent directement avec les filières bas-carbone historiques comme l’éolien et le nucléaire.

D’où vient l’empreinte carbone d’un panneau ?

Si l’empreinte carbone d’un panneau solaire varie d’un modèle à l’autre, ce n’est pas un hasard. Elle dépend d’une combinaison de facteurs qui, mis bout à bout, expliquent les différences entre un module produit en Chine et un autre fabriqué en Europe. Comprendre ces leviers permet de mieux choisir son installation et d’agir concrètement pour réduire son impact.

Le poids du mix électrique de fabrication

La partie la plus lourde dans le bilan carbone d’un panneau provient de sa phase de fabrication, en particulier la transformation du sable en silicium de haute pureté puis la production des cellules photovoltaïques. Ces étapes sont très énergivores. Si l’électricité utilisée dans l’usine provient de centrales à charbon, comme c’est encore le cas en Chine, les émissions explosent. À l’inverse, un module fabriqué en France, où le mix repose surtout sur le nucléaire et l’hydraulique, affiche une empreinte quasiment divisée par deux (Ministère de la Transition Écologique).

Remarque

Deux panneaux identiques techniquement ne génèrent pas le même impact : leur empreinte carbone dépend avant tout de l’électricité consommée lors de leur production.

Technologie et performances

Les choix technologiques influencent aussi fortement l’empreinte carbone. Un module monocristallin nécessite davantage d’énergie à produire qu’un polycristallin, mais son rendement supérieur permet de générer plus de kilowattheures au cours de sa vie. Résultat : son empreinte ramenée au kWh peut finalement être plus faible.

Les technologies les plus récentes comme le PERC, le TOPCon ou l’hétérojonction (HJT) offrent des rendements plus élevés et utilisent moins de silicium par watt-crête installé. Cela signifie qu’elles consomment moins de matière et d’énergie pour une même puissance. Selon Fraunhofer ISE, la consommation de silicium par Wc a été divisée par plus de deux en dix ans (source).

Irradiation locale, durée de vie et maintenance

Même une fois posé sur votre toit, l’empreinte carbone d’un panneau dépend de son contexte d’exploitation. Plus votre région est ensoleillée, plus le panneau produit de kWh et plus son bilan s’améliore. Par exemple, le sud de la France permet d’atteindre des valeurs proches de 25 gCO₂e/kWh, tandis qu’au nord, on se situe plus près de 40 gCO₂e/kWh (IEA-PVPS).

La durée de vie joue également un rôle crucial. Un module garanti 25 ans mais qui continue de fonctionner 30 ou 35 ans va produire bien plus d’électricité que prévu. L’empreinte par kWh diminue mécaniquement. À cela s’ajoute la maintenance : un entretien régulier (nettoyage, suivi des performances, remplacement d’onduleurs vieillissants) permet d’éviter les pertes et de maximiser la production sur toute la durée de vie.

Transport et chantier

Le transport des panneaux et leur installation représentent une part relativement faible de l’empreinte carbone totale, généralement inférieure à 10 %. Cela s’explique par le fait que la fabrication absorbe l’essentiel des besoins énergétiques. Néanmoins, réduire les distances entre le site de production et le lieu d’installation a un effet positif, tout comme une logistique optimisée. C’est d’ailleurs l’un des arguments en faveur de la relocalisation partielle de la filière solaire en Europe (IEA-PVPS).

Fin de vie et recyclage : où en est-on en France ?

Lorsqu’on parle de l’empreinte carbone d’un panneau solaire, on pense souvent à sa fabrication et à son fonctionnement, mais rarement à ce qu’il advient une fois qu’il a atteint la fin de sa vie utile. Pourtant, cette étape est décisive. En France, la filière de recyclage est aujourd’hui structurée et permet non seulement de limiter l’impact environnemental, mais aussi de valoriser des matériaux stratégiques.

Cadre WEEE/REP et éco-organisme Soren

Depuis 2015, les panneaux photovoltaïques sont intégrés à la réglementation européenne DEEE (Déchets d’Équipements Électriques et Électroniques). Concrètement, cela signifie que leur collecte et leur traitement relèvent d’une filière à Responsabilité Élargie du Producteur (REP). En clair : tout fabricant ou importateur doit financer la reprise et le recyclage des panneaux qu’il met sur le marché.

C’est l’organisme Soren (anciennement PV-Cycle) qui a été agréé par l’État pour gérer cette mission en France. Son rôle est d’organiser la collecte gratuite des panneaux en fin de vie, aussi bien pour les particuliers que pour les professionnels. Plus de 200 points de collecte existent déjà sur le territoire, et des enlèvements gratuits sont proposés pour les gros volumes (Soren).

Remarque

Contrairement à une idée reçue encore répandue, le recyclage des panneaux solaires est déjà une réalité en France, et il est financé par l’éco-participation que vous payez à l’achat de votre installation.

Taux de valorisation et innovations industrielles

Le recyclage d’un panneau n’est pas une opération symbolique : il permet de récupérer la quasi-totalité des matériaux qui le composent. Dans le cas des panneaux au silicium cristallin (c-Si), qui représentent plus de 90 % du marché, le taux de valorisation atteint environ 94,7 % de la masse. Concrètement, le verre, l’aluminium, les câbles et une partie des plastiques sont réutilisés dans d’autres industries (BFC Solaire).

Mais la grande avancée réside dans la montée en puissance d’innovations comme celles développées par la société française ROSI Solar, basée en Isère. Leur technologie permet de récupérer du silicium de haute pureté, ainsi que des métaux précieux comme l’argent et le cuivre, qui sont essentiels pour la fabrication des nouvelles générations de panneaux (ROSI Solar).

Selon ROSI, les panneaux solaires contiennent des matériaux « critiques » qui, une fois recyclés, peuvent servir à fabriquer de nouveaux modules sans dépendre des importations lointaines.

ROSI

Impact sur l’ACV

L’existence d’une filière de recyclage performante en France réduit directement l’empreinte carbone des panneaux sur le long terme. En effet, plus les matériaux sont réutilisés, moins il est nécessaire d’extraire et de transformer des matières premières vierges, ce qui allège le poids carbone des futures générations de modules.

L’IEA-PVPS (2024) souligne que l’intégration des bénéfices liés au recyclage dans les calculs d’ACV abaisse significativement les émissions attribuées au solaire (rapport 2024). C’est aussi un levier de souveraineté énergétique et industrielle : en réutilisant le silicium ou l’argent récupérés, l’Europe réduit sa dépendance vis-à-vis de pays producteurs éloignés.

Remarque

Choisir une installation solaire aujourd’hui, c’est aussi miser sur une filière capable de recycler efficacement vos panneaux dans 30 ans. Cela participe à une logique d’économie circulaire et améliore le bilan carbone global du photovoltaïque.

Conclusion

Parler d’empreinte carbone panneau solaire, ce n’est pas minimiser ses impacts, mais les comprendre dans toute leur complexité. Les études scientifiques sont unanimes : même lorsqu’ils sont fabriqués en Chine avec un mix charbonné, les panneaux photovoltaïques conservent une empreinte carbone dix à vingt fois inférieure à celle des énergies fossiles. Produits en Europe ou en France, ils deviennent parmi les sources d’électricité les plus vertueuses, rivalisant avec l’éolien ou le nucléaire en termes de sobriété carbone.

Chez Ensol, nous vous accompagnons dans chacune de ces étapes. Notre rôle est de simplifier votre transition énergétique : étude de faisabilité sur place, sélection de panneaux performants et bas-carbone, gestion des démarches administratives, raccordement et garantie d’une filière de recyclage en fin de vie.

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